A l’origine du mot, il y a Kocz, ville hongroise où l’on fabriquait les meilleures calèches d’Europe. En français, cela a donné les mots « coche » et « cocher ». En anglais, cela a donné le mot « Coach », qui aujourd’hui encore garde le sens premier de diligence, et d’autocar.
Par extension, le jargon de l’Université d’Oxford a repris le mot pour lui donner le sens de Tuteur, Formateur, personne menant les étudiants jusqu’à l’examen.

On peut définir le Coach comme celui qui accompagne une personne d'un point A à un point B, d'un état présent à un état désiré.

Le Coaching est un véhicule qui n'utilise pas sa propre énergie de traction. Il n'est ni moteur, ni cheval. Le mot coaching a été utilisé dès le 19ème siècle pour qualifier les entraîneurs sportifs, et c’est dans ce même champ du sport qu’il a fait ses premières armes en tant qu’outil de préparation mentale. Dans les années 1990, d’anciens sportifs comme Tim Gallwey ont commencé à en appliquer les principes à la performance en entreprise.

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Si le mot est relativement récent, il est possible de faire remonter sa pratique aussi loin qu’au 4ème siècle avant JC, et à Socrate !
Le but du questionnement socratique était "de révéler l’Être véritable derrière le paraître, d’introduire la réflexion dans le monde des opinions."

La méthode de Socrate se caractérise par l’utilisation de deux approches, qui aujourd’hui encore demeurent à la base de tout coaching :

1°) L’ironie, du grec eirôneía, est l’action d'interroger en feignant l’ignorance. Elle permet de remettre en cause des opinions communes, considérées comme vérités, en les soumettant à la critique. En coaching moderne, nous nommons cela « la confrontation ».

2°) La maïeutique, du grec maieutikề (tékhnê) est l’(art) d’accoucher quelqu’un, l’art du questionnement, qui permet à chacun d’accoucher de sa vérité et de ses propres réponses.